Archives de la catégorie : Vitalité

L’échinacée, l’alliée de nos défenses naturelles

Originaire d’Amérique, l’échinacée présente des fleurs roses ressemblant à une marguerite. C’est le totum de la racine qui est généralement utilisé. Il est reconnu que l’échinacée favorise l’élaboration de l’interféron naturel, substance précieuse jouant un rôle primordial dans la stimulation des défenses luttant contre les troubles hivernaux.

Les polysaccharides spécifiques des racines de l’échinacée activent les macrophages, augmentent leur cytotoxicité et stimulent la sécrétion d’Interleukine 1.

L’échinacée joue un rôle dans le renfort des défenses du système immunitaire de l’organisme et aide à la prévention des infections, particulièrement à l’approche de l’hiver.

Cette plante, par ses qualités antioxydantes et d’antibiotique naturel, est particulièrement indiquée en cas d’état grippal, rhume, laryngite, sinusite et éruptions cutanées.

La vitamine D

Avec l’arrivée de l’automne puis de l’hiver, les déficiences en vitamine D augmentent à mesure que la présence des rayons du soleil se fait moins intense. Une récente étude (1) montre que 100% de la population française ont des apports insuffisants en vitamine D1.

Cette vitamine peut être apportée sous différentes formes.

La vitamine D intervient dans l’absorption du calcium et du phosphore, qui contribuent notamment au maintien d’une ossature et d’une dentition normales. Elle participe également au renforcement du système immunitaire.

La vitamine D existe sous deux formes : la D3 (cholécalciférol) synthétisée par le règne animal et la D2 (ergocalciférol) synthétisée par le règne végétal ainsi que par certaines levures.

Toutes deux sont métabolisées de la même manière et ont démontré une même activité biologique dans la régulation du métabolisme calcique.

Une autre étude (2) confirme à nouveau que la vitamine D3 est plus disponible que la D2. Dans cette étude, 33 jeunes femmes (20-37 ans)ont été complémentées durant 8 semaines avec 1000 UI/j de vitamine D2 ou D3. Les femmes complémentées avec la vitamine D3 avaient un taux plasmatique de vitamine D supérieur à celui des femmes ayant consommé la même dose de vitamine D2.

(1) Selon les résultats de l’étude Individuelle Nationale des Consommations Alimentaires 2-2006-2007. ANSES 2015 (saisine n°2012-SA-0142)

(2) Itkonen, S.T., et al., effects of vitamin D2 – Fortified bread v. supplementation with vitamin D2 or D3 on serum 25 -hydroxyvitamin D metobolites : an 8 week randomised controled trial in young adult finnish women. Br J Nutr. 2016 115 (7), p. 1232-9

L’importance de la glutamine dans notre organisme

La glutamine est l’acide aminé le plus présent dans tous les tissus musculaires de l’organisme et c’est également le substrat énergétique des cellules qui constituent la paroi de l’intestin : les entérocytes. Lire la suite

Les effets inhibiteurs des médicaments sur nos réserves en nutriments

Les médicaments qui détruisent les réserves de vitamines et nutriments

Nous connaissons les effets indésirables des médicaments puisqu’ils nous sont rappelés dans les notices les accompagnant dans leur emballage, mais nous prêtons peu d’attention sur la perte de nutriments essentiels qu’ils entraînent. Cela est normal puisque ce sujet est rarement expliqué.

De nombreux médicaments, élaborés par les laboratoires pharmaceutiques, sont en fait des molécules nouvelles n’étant encore pas présentes dans la nature. Lorsque le corps les absorbe, il doit les métaboliser (les transformer pour les assimiler) puis, comme tout nutriment, évacuer les déchets. L’organisme ne les reconnait pas toujours et doit faire beaucoup d’efforts pour les assimiler ; ce qui implique des enzymes et des réactions chimiques utilisant des vitamines, minéraux, oligo-éléments et autres catalyseurs.

Certains médicaments entraînent une forte consommation de vitamines et nutriments. C’est pourquoi il n’est pas étonnant que leur prise (surtout lorsqu’elle est régulière) provoque des déficits et carences.

Même lorsque le médicament est une réplique d’une molécule naturellement présente dans le corps ou dans la nature, il peut augmenter les besoins en certaines molécules pour fonctionner dans l’organisme.
Pilule et antibiotiques réduisent les réserves de magnésium

La prise d’œstrogènes pour une femme, par exemple, appauvrit son corps en magnésium et en vitamines B, quelle que soit la forme (pilule contraceptive, traitement hormonal de substitution, œstrogènes synthétiques ou bio-identiques). De nombreux antibiotiques réduisent également les réserves de magnésium.

Or, le magnésium est un minéral très important : il entre dans plus de 300 réactions chimiques dans le corps. C’est un cofacteur de l’adénosine-triphosphate (ATP), qui fournit l’énergie cellulaire. Les vitamines B le sont tout autant. La vitamine B6 intervient dans environ 130 réactions. Si vous en manquez, cela peut provoquer de l’anxiété, diminuer la libido, réduire vos niveaux de sérotonine et de mélatonine.

Pour compenser, vous êtes obligé de prendre toutes les vitamines du groupe B, parce qu’elles fonctionnent ensemble. Par exemple, vous ne pouvez pas bien utiliser la vitamine B6 si vous manquez de vitamine B2. Et vous ne pouvez pas bien utiliser la vitamine B3 si vous manquez de B6.
Les statines détruisent les réserves de CoQ10

Parmi les médicaments les plus répandus, les statines (contenues dans les médicaments contre le cholestérol), sont bien connues pour réduire les réserves de coenzyme Q10 (CoQ10), ce qui provoque des douleurs musculaires et de la fatigue.

Le CoQ10 est indispensable à la production d’ATP à partir du glucose dans les mitochondries, les petites « centrales électriques » qui fabriquent l’énergie dans les cellules. Pour apporter du bon « carburant » à l’organisme, il faut non seulement une bonne alimentation, mais aussi du CoQ10 si nos réserves sont attaquées par des médicaments.
La cortisone et l’aspirine

Les dérivés de la cortisone, comme la prednisone (Cortancyl) et la triamcinolone, utilisés pour traiter de très nombreuses maladies allergiques, immunologiques, inflammatoires ou cancéreuses, font baisser les réserves de calcium, magnésium, acide folique (vitamine B9), potassium, sélénium, vitamine C et vitamine D.

Pourtant, il est très rare que les médecins l’indiquent à leurs patients et prescrivent ces nutriments sous forme de complément alimentaire à ceux qui prennent ces médications.

Même un médicament aussi répandu que l’aspirine diminue les réserves d’acide folique, de fer, de potassium, de sodium et de vitamine C. Quant au paracétamol (Efferalgan), il diminue le niveau de glutathion, un très important antioxydant qui protège les cellules contre les attaques des radicaux libres.