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Un système social décadant

Notre système social en recul

Longtemps – je me souviens dans les années 70 – nous nous gargarisions de posséder le « meilleur système social au monde ». Nos hommes politiques le disaient, nous les croyions à l’époque sans autre réflexion ni connaissance en la matière, juste sur la confiance d’avoir des personnes responsables à la tête de notre pays.

Je me rappelle déjà de cette économie basée sur le pétrole et les premières crises économiques de 1974 puis de 1979. Les médias parlaient déjà du « trou de la Sécu ». Il ne fallait pas s’inquiéter, les politiques à venir allaient le résorber. Aucun d’entre eux n’a pu le faire.

Depuis, beaucoup de choses ont changé. De nombreux médicaments ont été progressivement exonérés de prise en charge totale ou partielle par l’Etat. Certains actes médicaux sont également moins remboursés ou limités dans une année dans leur prise en charge, d’autres ont  vus leur tarif gelé depuis de très nombreuses années.

Puis nous avons vu venir sur le marché les « génériques », copies de médicaments existants utilisant les mêmes molécules et moins chers… parfois moins performants selon les personnes interrogées.

Bref, notre système social actuel qui se disait le meilleur du monde n’est plus que l’ombre de lui-même, l’état se retirant progressivement, laissant une participation plus grande aux complémentaires santé alors que dans le même temps, une partie de la population perçoit des revenus moins importants. Nous sommes déjà dans un système social à plusieurs vitesses qui ne veut pas l’avouer et où le mensonge transpire.

Notre système social ne nous veut que du bien

Le système de remboursement de la Sécurité Sociale nous rend dépendant voire irresponsable. C’est l’effet mécanique du système puisque celui qui reçoit les soins sait qu’il sera remboursé, donc que le soin ne lui coûte rien ou presque. Encore pire lorsqu’il utilise le tiers payant offert par le régime obligatoire.

Les médicaments étant remboursés auparavant, on prescrivait à tour de bras et il n’est pas rare de voir une pharmacie complète dans les foyers avec des boîtes non utilisées qui finiront périmées au rebus.

Ce système a fait la part belle aux professionnels de la santé (laboratoires pharmaceutiques pour les médicaments et médecins qui sont devenus des faux salariés de l’Etat par le remboursement automatique de leurs honoraires).

Aujourd’hui il n’y a pas une semaine sans qu’un scandale éclate sur les effets néfastes (comprenons mortel) d’un médicament mis sur le marché, médicament qui n’aurait pas dû obtenir les agréments s’il n’y avait pas eu certaines interventions ou collusions d’intérêt que nous découvrons par investigation.

Personne n’a intérêt à ce que nous soyions ou restions en bonne santé

Alors que des alternatives naturelles – reconnues biologiquement par notre organisme depuis des millénaires – existent, seuls les médicaments élaborés chimiquement sont pris en charge.

Dans notre société moderne qui s’est construite depuis 1945, des millions de personnes vivent de la maladie, que ce soit dans l’industrie hospitalière comme dans l’industrie pharmaceutique. Notre médecine est une médecine réparatrice, technique mais pas préventive comme en orient par exemple.

Le budget santé de la France concerne les traitements à 97% et seulement 3% à la prévention !

Tombez malade d’abord, on s’occupe de vous après… Quand on pense par exemple qu’un seul malade du cancer peut rapporter jusqu’à 150.000 euros aux vendeurs de médicaments et aux prescripteurs, on peut comprendre pourquoi seul ce système est en bonne santé.

Conclusion

Nous avons grandi avec le trou de la sécurité sociale déjà présent dans les années 70, en 2015 il est toujours là et encore pour de nombreuses années, compte tenu du mode de gestion de nos chers politiques.

Cela nous a conduit à des abus extrêmes qui ont profité qu’à une frange de personnes et à renforcer le pouvoir et les lobbyings des laboratoires pharmaceutiques qui n’ont pas intérêt à ce que cela s’arrête.

C’est à nous de prendre notre santé naturelle en main et repenser à cette période d’avant guerre ou l’herboristerie répondait naturellement à nos besoins même s’il faut reconnaître que l’avancée de la médecine a permis de contre carrer des maladies importantes (cancer, leucémie, maladies auto-immunes…)

Réflexion personnelles Laurent Moulin 28 Octobre 2015

Les effets inhibiteurs des médicaments sur nos réserves en nutriments

Les médicaments qui détruisent les réserves de vitamines et nutriments

Nous connaissons les effets indésirables des médicaments puisqu’ils nous sont rappelés dans les notices les accompagnant dans leur emballage, mais nous prêtons peu d’attention sur la perte de nutriments essentiels qu’ils entraînent. Cela est normal puisque ce sujet est rarement expliqué.

De nombreux médicaments, élaborés par les laboratoires pharmaceutiques, sont en fait des molécules nouvelles n’étant encore pas présentes dans la nature. Lorsque le corps les absorbe, il doit les métaboliser (les transformer pour les assimiler) puis, comme tout nutriment, évacuer les déchets. L’organisme ne les reconnait pas toujours et doit faire beaucoup d’efforts pour les assimiler ; ce qui implique des enzymes et des réactions chimiques utilisant des vitamines, minéraux, oligo-éléments et autres catalyseurs.

Certains médicaments entraînent une forte consommation de vitamines et nutriments. C’est pourquoi il n’est pas étonnant que leur prise (surtout lorsqu’elle est régulière) provoque des déficits et carences.

Même lorsque le médicament est une réplique d’une molécule naturellement présente dans le corps ou dans la nature, il peut augmenter les besoins en certaines molécules pour fonctionner dans l’organisme.
Pilule et antibiotiques réduisent les réserves de magnésium

La prise d’œstrogènes pour une femme, par exemple, appauvrit son corps en magnésium et en vitamines B, quelle que soit la forme (pilule contraceptive, traitement hormonal de substitution, œstrogènes synthétiques ou bio-identiques). De nombreux antibiotiques réduisent également les réserves de magnésium.

Or, le magnésium est un minéral très important : il entre dans plus de 300 réactions chimiques dans le corps. C’est un cofacteur de l’adénosine-triphosphate (ATP), qui fournit l’énergie cellulaire. Les vitamines B le sont tout autant. La vitamine B6 intervient dans environ 130 réactions. Si vous en manquez, cela peut provoquer de l’anxiété, diminuer la libido, réduire vos niveaux de sérotonine et de mélatonine.

Pour compenser, vous êtes obligé de prendre toutes les vitamines du groupe B, parce qu’elles fonctionnent ensemble. Par exemple, vous ne pouvez pas bien utiliser la vitamine B6 si vous manquez de vitamine B2. Et vous ne pouvez pas bien utiliser la vitamine B3 si vous manquez de B6.
Les statines détruisent les réserves de CoQ10

Parmi les médicaments les plus répandus, les statines (contenues dans les médicaments contre le cholestérol), sont bien connues pour réduire les réserves de coenzyme Q10 (CoQ10), ce qui provoque des douleurs musculaires et de la fatigue.

Le CoQ10 est indispensable à la production d’ATP à partir du glucose dans les mitochondries, les petites « centrales électriques » qui fabriquent l’énergie dans les cellules. Pour apporter du bon « carburant » à l’organisme, il faut non seulement une bonne alimentation, mais aussi du CoQ10 si nos réserves sont attaquées par des médicaments.
La cortisone et l’aspirine

Les dérivés de la cortisone, comme la prednisone (Cortancyl) et la triamcinolone, utilisés pour traiter de très nombreuses maladies allergiques, immunologiques, inflammatoires ou cancéreuses, font baisser les réserves de calcium, magnésium, acide folique (vitamine B9), potassium, sélénium, vitamine C et vitamine D.

Pourtant, il est très rare que les médecins l’indiquent à leurs patients et prescrivent ces nutriments sous forme de complément alimentaire à ceux qui prennent ces médications.

Même un médicament aussi répandu que l’aspirine diminue les réserves d’acide folique, de fer, de potassium, de sodium et de vitamine C. Quant au paracétamol (Efferalgan), il diminue le niveau de glutathion, un très important antioxydant qui protège les cellules contre les attaques des radicaux libres.