Archives du mot-clé : santé

Qu’est-ce que la biodisponibilité des nutriments ?

Les nutriments contenus dans les aliments ou les boissons que nous ingérons passent par des étapes successives, avant d’être absorbés par la circulation sanguine et acheminés vers les tissus cibles.

Mais l’efficacité de ces processus n’est pas la même pour tous les nutriments. Autrement dit, leur biodisponibilité est variable. Comprendre la biodisponibilité des nutriments permet d’optimiser l’alimentation et de fixer des recommandations nutritionnelles appropriées.

La définition la plus couramment admise de la biodisponibilité est : la proportion d’un nutriment absorbée par la muqueuse intestinale servant utilement le métabolisme cellulaire et les fonctions organiques normales du corps.

En d’autres termes, la biodisponibilité d’un aliment correspond à la quantité (et la qualité) de molécules absorbables et assimilables par l’organisme pour en assurer le bon fonctionnement.

De plus certains nutriments interagissent entre eux et peuvent favoriser leur assimilation respective.

La biodisponibilité d’un nutriment est donc régie par un certain nombre de facteurs externes (matrice des aliments, forme chimique du nutriment…) et internes (sexe, âge, statut nutritionnel, étape de la vie – comme la grossesse).

La biodisponibilité des macronutriments (glucides, protéines, matières grasses) est habituellement très élevée, et correspond à plus de 90 % de la quantité ingérée. Par contre, les micronutriments (vitamines, minéraux…) et les agents phytochimiques bioactifs (flavonoïdes, caroténoïdes) sont absorbés et utilisés de manière variable.

Un système social décadant

Notre système social en recul

Longtemps – je me souviens dans les années 70 – nous nous gargarisions de posséder le « meilleur système social au monde ». Nos hommes politiques le disaient, nous les croyions à l’époque sans autre réflexion ni connaissance en la matière, juste sur la confiance d’avoir des personnes responsables à la tête de notre pays.

Je me rappelle déjà de cette économie basée sur le pétrole et les premières crises économiques de 1974 puis de 1979. Les médias parlaient déjà du « trou de la Sécu ». Il ne fallait pas s’inquiéter, les politiques à venir allaient le résorber. Aucun d’entre eux n’a pu le faire.

Depuis, beaucoup de choses ont changé. De nombreux médicaments ont été progressivement exonérés de prise en charge totale ou partielle par l’Etat. Certains actes médicaux sont également moins remboursés ou limités dans une année dans leur prise en charge, d’autres ont  vus leur tarif gelé depuis de très nombreuses années.

Puis nous avons vu venir sur le marché les « génériques », copies de médicaments existants utilisant les mêmes molécules et moins chers… parfois moins performants selon les personnes interrogées.

Bref, notre système social actuel qui se disait le meilleur du monde n’est plus que l’ombre de lui-même, l’état se retirant progressivement, laissant une participation plus grande aux complémentaires santé alors que dans le même temps, une partie de la population perçoit des revenus moins importants. Nous sommes déjà dans un système social à plusieurs vitesses qui ne veut pas l’avouer et où le mensonge transpire.

Notre système social ne nous veut que du bien

Le système de remboursement de la Sécurité Sociale nous rend dépendant voire irresponsable. C’est l’effet mécanique du système puisque celui qui reçoit les soins sait qu’il sera remboursé, donc que le soin ne lui coûte rien ou presque. Encore pire lorsqu’il utilise le tiers payant offert par le régime obligatoire.

Les médicaments étant remboursés auparavant, on prescrivait à tour de bras et il n’est pas rare de voir une pharmacie complète dans les foyers avec des boîtes non utilisées qui finiront périmées au rebus.

Ce système a fait la part belle aux professionnels de la santé (laboratoires pharmaceutiques pour les médicaments et médecins qui sont devenus des faux salariés de l’Etat par le remboursement automatique de leurs honoraires).

Aujourd’hui il n’y a pas une semaine sans qu’un scandale éclate sur les effets néfastes (comprenons mortel) d’un médicament mis sur le marché, médicament qui n’aurait pas dû obtenir les agréments s’il n’y avait pas eu certaines interventions ou collusions d’intérêt que nous découvrons par investigation.

Personne n’a intérêt à ce que nous soyions ou restions en bonne santé

Alors que des alternatives naturelles – reconnues biologiquement par notre organisme depuis des millénaires – existent, seuls les médicaments élaborés chimiquement sont pris en charge.

Dans notre société moderne qui s’est construite depuis 1945, des millions de personnes vivent de la maladie, que ce soit dans l’industrie hospitalière comme dans l’industrie pharmaceutique. Notre médecine est une médecine réparatrice, technique mais pas préventive comme en orient par exemple.

Le budget santé de la France concerne les traitements à 97% et seulement 3% à la prévention !

Tombez malade d’abord, on s’occupe de vous après… Quand on pense par exemple qu’un seul malade du cancer peut rapporter jusqu’à 150.000 euros aux vendeurs de médicaments et aux prescripteurs, on peut comprendre pourquoi seul ce système est en bonne santé.

Conclusion

Nous avons grandi avec le trou de la sécurité sociale déjà présent dans les années 70, en 2015 il est toujours là et encore pour de nombreuses années, compte tenu du mode de gestion de nos chers politiques.

Cela nous a conduit à des abus extrêmes qui ont profité qu’à une frange de personnes et à renforcer le pouvoir et les lobbyings des laboratoires pharmaceutiques qui n’ont pas intérêt à ce que cela s’arrête.

C’est à nous de prendre notre santé naturelle en main et repenser à cette période d’avant guerre ou l’herboristerie répondait naturellement à nos besoins même s’il faut reconnaître que l’avancée de la médecine a permis de contre carrer des maladies importantes (cancer, leucémie, maladies auto-immunes…)

Réflexion personnelles Laurent Moulin 28 Octobre 2015

Les plantes dépolluantes, compagnes de vie, belles et utiles

Avoir des plantes et fleurs chez soi est à la fois bon pour la décoration, l’esprit et la santé. De nombreuses plantes ont en effet des effets bénéfiques par leurs vertus dépolluantes et contribuent ainsi fortement à assainir l’atmosphère que nous respirons.

L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur a mené une étude de grande ampleur qui a conclu que 10 % des logements sont très pollués. « La pollution chimique est plus importante à l’intérieur qu’à l’extérieur. » 30 % des logements présentent simultanément 3 à 8 polluants à de très fortes concentrations, que ce soit en raison des produits d’entretien, des appareils de chauffage, du tabagisme ou des acariens.

Le plus répandu est le Formaldéhyde, gaz redoutable par son pouvoir irritant et allergisant. En 2004, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) l’a classé comme cancérogène certain pour l’homme. Des tests ont révélé la présence de formaldéhyde dans des nettoyants et détergents ménagers, des shampooings, des désodorisants d’intérieur, des tapis, des gels douche, du bois aggloméré de meubles, des peintures d’intérieur, des revêtements de sols…

Mais il existe de nombreux autres polluants intérieurs, connus sous le nom de « COV », ou Composés Organiques Volatils tels que :

–  Le Trichloréthylène dégagé par les détergents et solvants,

–  Le Xylène ou le Toluène dégagés par les colles, peintures, adhésifs (servant à coller les parquet et moquette),

–  Le Benzène contenu dans les bouteilles et objets en plastiques,

–  Le Pentachlorophénol, caractéristique des meubles vernis,

–  L’Ammoniac dégagé par la fumée de cigarette…

Or, les progrès des techniques d’isolation font que ces gaz restent de plus en plus longtemps piégés dans les habitations. Quand on sait que nous passons désormais 80 % de notre temps à l’intérieur, cela pourrait expliquer que le nombre de maladies allergènes respiratoires ait doublé en 20 ans.

Il existe de grandes disparités de la dangerosité des COV car de nombreux facteurs sont déterminants. D’une part, les polluants n’ont pas tous la même nocivité. D’autre part, les durées et les fréquences d’exposition aux polluants sont très variables. Enfin, au sein même de la population, tous les individus ne sont pas égaux face aux polluants. Certains groupes de personnes seront plus réactifs que d’autres : les enfants, les personnes fragiles, les personnes allergiques…

Pour les scientifiques, il est aisé de connaître les effets des COV sur la santé lorsqu’il y a exposition à un polluant sur une période courte et à des doses élevées. Il est, en revanche, beaucoup plus difficile de déterminer les effets avec précision, lorsque l’exposition est très prolongée, que les polluants sont nombreux et diffus, et que leur concentration est faible.

L’exposition peut provoquer des désagréments sans gravité ou au contraire des infections graves. Parmi les symptômes légers, on relèvera des irritations nasales, oculaires, cutanées et laryngiques ainsi que des états de malaise ou de fatigue chronique.

Parmi les affections plus graves, on constatera des dysfonctionnements des organes du corps humain : troubles des reins, du coeur, des poumons, du foie ou de l’appareil digestif.

Comment les plantes purifient l’air

Les polluants entrent dans la plante par les feuilles grâce à des orifices appelés « stomates ». Les stomates servent à la respiration, la photosynthèse et la régulation hydrique. C’est grâce à eux que se produisent les échanges de gaz entre la plante et l’atmosphère. Les COV qui sont très volatils et de faible poids moléculaire sont capables de pénétrer dans les stomates. Une fois dans la cavité sous stomatique, les polluants entrent en contact avec l’eau qui tapisse les parois.

Une fois passés à l’état liquide, ils entrent dans les cellules pour y être métabolisés ou éventuellement y être stockés.

Les polluants peuvent aussi tout simplement se déposer sur les feuilles. Ils entrent alors en contact avec la cuticule, une couche lipidique qui protège la plante. Ils peuvent alors migrer vers l’intérieur des feuilles.

Quelques plantes pour commencer

L’azalée absorbe facilement le xylène, l’ammoniac et le monoxyde de carbone. Il est à mettre en priorité dans la cuisine et la salle de bain, où ces polluants sont les plus fréquents.

Le lierre, très facile d’entretien, absorbe le formaldéhyde, le benzène et le trichloréthylène. Mettez-en un pot dans votre bureau, votre chambre, ou votre séjour.

Les chrysanthèmes décomposent l’ammoniac, le benzène, le formaldéhyde, le monoxyde de carbone et le trichloréthylène.

Le ficus, plante arbuste, absorbera lui aussi l’ammoniac, le formaldéhyde, le xylène.